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Image Nicolas Barré

Tutelle de l'Institut Enfant Jésus - Providence de Rouen

L'école René Bonpain est une école privée sous tutelle de la congrégation de l'Institut Enfant Jésus - Providence de Rouen. Découvrez ici l'histoire de la tutelle et son impact sur notre projet éducatif.

Amiens

Il naît à Amiens le 21 octobre 1621.

Il est le fils de parents commerçants. Il fait de brillantes études chez les jésuites où on lui promet un bel avenir.
Mais il connait la guerre, la peste, voit les conditions de vie désastreuses des classes populaires. Il veut secourir les plus pauvres, leur faire connaitre Jésus-Christ, et à 19 ans, il décide d'entrer au Couvent des Minimes ("les plus petits") fondé par François de Paule. A 24 ans, il est ordonné prêtre.

Paris

Nomination comme professeur de théologie.

Prédicateur brillant, il est nommé en 1645 professeur de théologie et bibliothécaire au célèbre Couvent de la Place Royale, aujourd'hui Place des Vosges. Mais il ne s'épanouit pas dans ce milieu très privilégié qui rassemble la plus haute société de l'époque. Sa santé décline ...

Amiens

Là, pendant deux ans, sa vocation se précise: ce sont ces enfants, ces jeunes qui traînent dans les rues qu'il faut secourir, éduquer ... Après avoir repris des forces, il est envoyé à Rouen.

Il est envoyé au Couvent d'Amiens où il est sacristain

Rouen

Conseiller spirituel et missionnaire.

De 1659 à 1675, il est à la fois conseiller spirituel et missionnaire dans les faubourgs où il initie un mouvement d'éducation populaire en faveur des enfants pauvres. En 1662, il ouvre la première école dans la banlieue de Rouen, à Sotteville, avec deux femmes bénévoles, Marguerite Lestocq et Françoise Duval. D'autres personnes de bonne volonté les rejoignent. On les appelle les "Maîtresses charitables".

En 1666, il leur propose de fonder une communauté "sans clôture et sans vœux" pour "instruire à la manière des apôtres dans un total désintéressement".

Puis des écoles ouvrent à Rouen, Aumale, Louviers, Fécamp ...

Paris

Fin de vie et béatification

En 1675, il est envoyé à Paris où, à la demande des curés de paroisses, il ouvre de petites écoles populaires.

Il rencontre Jean-Baptiste de la Salle, qui est encore très jeune. Nicolas Barré lui donne des conseils: "qu'il renonce à ses biens et vive pauvre avec les maîtres d'école pour réussir comme les premières Maîtresses charitables ont réussi auprès des filles".

Nicolas Barré meurt le 31 mai 1686. On crie dans les rues "Le Saint est mort ! Le Saint est mort !".

Le 7 mars 1999, Nicolas Barré est béatifié à Rome.

Les orientations éducatives données par Nicolas Barré

Elles découlent naturellement de son regard de Foi porté sur l'enfant qu'il sait capable de sortir de l'ignorance, de la misère. C'est pourquoi sa pédagogie est centrée sur l'amour, l'amour de l'enfant pauvre et délaissé.

L'accueil de tous, sans préjugés, ni distinction quant à la capacité des jeunes

"Ne vous arrêtez ni aux talents, ni aux dispositions bonnes ou mauvaises de ceux que vous enseignez".

L'accueil de tous, sans sectarisme

"On peut recevoir les filles huguenotes (des protestantes calvinistes). Elles seront soumises à toutes les règles de l'école ainsi que les autres".

L'égalité entre les personnes

"Elles reçoivent avec même estime les filles pauvres que les riches et les enseignent avec autant de soins puisque devant Dieu, elles sont égales".

Le regard d'amour à porter sur les autres

"Un peu d'amour rend tout aisé".
"Ce n'est pas la récompense qui doit nous faire agir, mais c'est l'Amour qui doit nous encourager".
"Le respect pour le prochain doit être plein d'Amour".

L'écoute

"Il faut plus écouter que parler".

La conscience professionnelle, la rigueur, l'exactitude

"Les maîtresses seront exactes à employer tout le temps destiné au service du public".

Le respect dû aux enfants

"Dont le moindre est à l'image de Dieu".

Le discernement pour éviter le découragement

"Il ne faut pas chercher de cerises sur un prunier".
"Élever chacun selon son génie propre".
"Si quelqu'un est faible, ne le décourage pas. Quelque fois, en voulant trop tirer, on perd tout".

La douceur, la patience

"Il faut s'insinuer dans les âmes par la douceur".

L'humilité

"Si tu enseignes, parle d'une manière simple, afin de te faire comprendre de tous".
"Tâche de faire le mieux que tu pourras paisiblement et humblement".

Le désintéressement, non pas par manque d'intérêt, mais don gratuit de soi

"Sois entre les mains de Dieu comme un pinceau dans celle d'un peintre ou comme une plume dans celle d'un écrivain, même s'il faut, pour bien écrire, que la plume soit souvent coupée, taillée, tranchée".
"Sois pour les autres un modèle de charité".

La persévérance

"Ne te trouble pas dans les difficultés".
" Face aux injures, fais comme lorsqu'il pleut très fort: on se met à l'abri, on laisse passer l'orage sans rien dire, et on continue son chemin, comme si de rien n'avait été".

La nécessité d'entretenir des relations avec les parents

"La maîtresse exhortera les mères de bien vouloir se donner la peine de venir la voir au moins tous les trois mois afin de parler ensemble".

La compassion

"Il faut écouter les personnes dans la peine, même lorsqu'on ne connaît pas le remède à leurs peines".

Mais aussi ...

"Prends quelque temps de repos. Non seulement le corps, mais aussi l'âme, s'en portera mieux".

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